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Retour sur la signature du Contrat de gestion intégrée et de transition écologique

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Le nouveau CGITE a été signé le vendredi 23 novembre à la Station Méditerranéenne de l’Environnement Littoral à Sète par Yves Michel (Président Syndicat mixte bassin de Thau), François Commeinhes (Président de Sète Agglopôle Méditerranée), Gwendoline Chaudoir (Vice-présidente de la Communauté d’agglomération Hérault), Véronique Négret (Vice-Présidente de Montpellier Méditerranée Métropole), Karine Bonacina (Directrice Régionale de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse), Sébastien Denaja (Conseiller régional Occitanie), Patrice Lafont (Président du Comité Régional Conchylicole de Méditerranée) et Thierry Laurent (Sous-préfet, secrétaire général de la préfecture de l’Hérault). Bernard Perez (Président du Comité régional des pêches et des élevages marins d’Occitanie) était représenté par son directeur, Emmanuel Bassinet.

Visionnez la courte vidéo explicative sur le CGITE…

Ce nouveau contrat de Thau concerne 4 agglomérations, 27 communes, les associations, les citoyens, les chercheurs et les élus : c’est un engagement sans précédent qui mobilise l’ensemble des acteurs du bassin de Thau.

Coordonné par le Syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT) avec le soutien de nombreux partenaires financiers, c’est un contrat innovant et fédérateur. Il est prévu de mobiliser 600 M € sur cinq ans autour de la transition écologique.

Sa vocation est de protéger les milieux et le bassin de Thau en agissant sur l’environnement, les activités portuaires, le soutien aux filières, la prévention des inondations ou encore l’alimentation en eau.

L’avenir du bassin de Thau se dessine aujourd’hui grâce à une vision transversale doublée d’une action collective orchestrées par l’expertise des équipes du SMBT en matière de gestion intégrée. Les nouvelles technologies et les compétences rassemblées sont au service de l’environnement et des habitants. L’innovation est centrale dans ce contrat, de même que la participation citoyenne.

« Ce contrat est le fruit d’une large consultation démarrée en 2019 qui a permis de fédérer tous les acteurs du territoire. Il est structuré autour de 3 grands axes thématiques qui sont interdépendants : un aménagement résilient et durable, une économie globale et innovante et une gestion environnementale équilibrée.
Il est représentatif de ce qui se passe depuis 30 ans sur notre bassin versant de Thau : une prise de conscience collective du lien très fort entre la préservation des milieux et les métiers de la mer, au premier rang desquels la pêche et la conchyliculture.
Ce nouveau contrat place l’innovation au centre des réflexions et de l’action, avec le Blue Thau Lab, plateforme d’innovation inaugurée récemment » déclare Yves Michel, Président Syndicat mixte bassin de Thau.

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Voici brièvement l’histoire du 1er contrat de Thau jusqu’au Contrat de gestion intégrée. Ce contrat, le 5ème du nom, perpétue une action mise en place dès les années 90.

  • 1990 – 1995 : Suite à une crise environnementale majeure sur la lagune de Thau, l’État élabore le 1er Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM) et le 1er Contrat de Thau avec une vocation prioritaire accordée à la pêche et à la conchyliculture. Un vaste chantier d’assainissement débute.
  • 1998 – 2003 : le 2ème Contrat de Thau poursuit les travaux d’assainissement.
  • 2005 – 2009 : le SMBT est créé pour piloter le 3ème contrat Qualité pour la lagune de Thau qui s’engage dans une gestion plus intégrée.

Sur ces vingt premières années, 135 M € ont été mobilisés.

  • 2012 – 2018 : 4ème génération de contrat, le 1er contrat de gestion intégrée du territoire de Thau (CGITT) est trois fois plus ambitieux que les précédents. Il permet d’engager 131 actions avec à la clef un investissement de 560 millions d’euros et un taux de réalisation de 80 %.
  • 2020 – 2025 : le Contrat de gestion intégrée et de transition écologique (CGITE) a vu sa signature, prévue en 2020, repoussée de quelques mois en raison de la crise sanitaire. Il est résolument tourné vers l’innovation et la participation citoyenne.

Voici les 27 communes du bassin versant de Thau concernées :

Agde, Aumelas, Aumes, Balaruc-le-Vieux, Balaruc-les-Bains, Bouzigues, Castelnau-de-Guers, Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Florensac, Frontignan, Gigean, Loupian, Marseillan, Mèze, Mireval, Montagnac, Montbazin, Pinet, Pomerols, Poussan, Saint-Pargoire, Saint-Pons-de-Mauchiens, Sète, Vic-la-Gardiole et Villeveyrac.

Le CGITE en chiffres…

  • 6 ans, durée du contrat
  • Près de 600 M €
  • 7 principaux financeurs : Europe, État, Région Occitanie, Agence de l’Eau RMC, Département de l’Hérault, Banque des Territoires et ADEME
  • 500 actions dont certaines issues du milieu associatif et des citoyens
  • 57 fiches actions
  • 190 000 habitants répartis sur 4 agglomérations concernées : Sète Agglopôle Méditerranée, Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, Montpellier Méditerranée Métropole et Communauté de communes de la Vallée de l’Hérault.

 

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