30% du territoire de Thau est couvert par l’eau.
Le bassin de Thau et sa façade maritime constituent la plus grosse zone conchylicole de la Méditerranée.
Sur 6 800 ha de la lagune de Thau, 1300 ha sont affectés à la conchyliculture.
Thau représente 90% de la production conchylicole de méditerranée française.
Un poids économique de 1er plan pour le territoire.
Le volet littoral et maritime du Schéma de Cohérence Territoriale finalisé en 2012 par le SMBT définit des zones (en mer ou à terre) réservées à l’activité conchylicole.
Ces zones sont des zones de culture (secteurs des tables conchylicoles dans la lagune de Thau, filières en mer) ou des zones de travail et de transformation (zones des Mas conchylicoles sur les berges de la lagune de Thau). Ce sont des zones exclusives : aucune autre activité ne peut s’y implanter.
De façon plus générale, le volet littoral et maritime du SCOT fixe une priorité réglementaire aux activités de pêche et de conchyliculture sur la lagune de Thau. Cette priorité revient à fixer des limites au développement d’autres activités, telles que la plaisance par exemple. Thau ne peut pas devenir un vaste plan d’eau de loisirs. Sa vocation première est bien d’offrir un territoire aux cultures marines.
Au travers du programme Oméga Thau, le Syndicat mixte développe une plateforme qui va permettre d’anticiper les crises sanitaires de la lagune. Un système d’avertissement des conchyliculteurs est en train d’être mis en place. Prévenus suffisamment tôt, ils pourront ainsi mettre leur production à l’abri.
Ce système nécessite la mise à disposition d’espaces importants susceptibles d’accueillir en période de crise les productions de coquillages.
Le lido de Sète – Marseillan est protégé par le SCOT. Il ouvre toutefois la possibilité de développer un projet important pour l’avenir de la filière conchylicole.
Le lido offre des conditions extrêmement favorables à l’implantation d’un site terrestre de cultures marines : l’eau de mer, présente à quelques mètres sous terre, peut être pompée et alimenter des bassins de mise à l’abri qui bénéficieraient d’un milieu d’une qualité inégalée.
L’aménagement d’un site de ce type permettrait de développer des activités nouvelles et de consolider la filière conchylicole : culture de naissains (huîtres juvéniles), affinage pour produire des « fines », expérimentation sur d’autres types de production (de coquillages, d’algues…).
Des études sont actuellement en cours.