Après une pause estivale, les travaux de restauration de la végétation des cours d’eau reprennent sur le territoire du bassin versant de la lagune de Thau. Cette interruption n’est pas un hasard : elle répond à des exigences environnementales strictes et à la nécessité de limiter les risques.
Des travaux planifiés dans le Programme Pluriannuel d’Intervention et des interventions ponctuelles en cas d’alerte
Les opérations réalisées à l’automne et en hiver s’inscrivent dans la programmation annuelle définie par le PPI (Programme Pluriannuel d’Intervention).
Elles peuvent être complétées, si nécessaire, par des interventions ponctuelles lorsqu’un événement l’impose : embâcles menaçant la sécurité, chute d’arbres, obstruction du lit du cours d’eau, etc.
Les cycles naturels respectés
Les interventions sont volontairement concentrées entre septembre et février, une période stratégique pour limiter les impacts sur les milieux aquatiques et riverains.
Ce calendrier tient compte de plusieurs facteurs :
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Dormance végétative : à cette période, les plantes ralentissent leur activité. Les travaux de coupe ou d’élagage sont alors mieux tolérés et facilitent une reprise vigoureuse au printemps, essentielle pour que la ripisylve assure pleinement ses fonctions (stabilisation des berges, filtrage des eaux de ruissellement, ombrage des cours d’eau…).
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Hors saison de nidification : la majorité des oiseaux nichent au printemps et en début d’été. Éviter cette période permet de préserver les nids, de ne pas perturber la reproduction et de réduire la destruction directe des habitats.
Intervenir au bon moment : un équilibre entre protection et gestion
Choisir les périodes d’intervention les moins défavorables permet d’assurer un compromis entre :
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la préservation des habitats naturels,
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la sécurité des usagers et des riverains,
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le bon fonctionnement hydrologique des cours d’eau.
Ces choix de calendrier garantissent que les travaux menés aujourd’hui contribuent durablement à la santé écologique des rivières du bassin versant.