On compte 370 000 déplacements quotidiens sur le bassin de Thau.
Les 2/3 se réalisent à l’intérieur du territoire et se font en voiture.
L’objectif est d’organiser les déplacements et passer d’une offre « tout voiture » à une offre diversifiée.
Cette ambition est fixée dans le Schéma de Cohérence Territoriale finalisé en 2013. Place aux transports en commun et aux modes de déplacements doux.
Sur le territoire de Thau, une grande part des déplacements concerne les flux entrants dans Sète. La ville-centre produit une attraction forte sur le territoire.
Ces migrations quotidiennes viennent des zones résidentielles.
Elles s’expliquent par :
On compte environ 370 000 déplacements quotidiens sur le Bassin de Thau
Pratiquement 2/3 de ces déplacements se font en voiture. Le volume de flux automobile entre Sète et le nord du territoire augmente rapidement : 6% de croissance par an.
7 % seulement des déplacements se font en transports en commun.
Au sein même des villes, les déplacements restent très majoritairement automobiles.
Les raisons :
Cette situation est synonyme de danger notamment dans le cœur urbain du territoire, avec une accidentologie très forte notamment en ce qui concerne les piétons et les cyclistes.
Maîtriser les déplacements sur le territoire : c’est l’une des priorités du SCOT qui dessine le visage du territoire pour les 20 ans à venir.
Les objectifs :
Les orientations du SCOT doivent ensuite être reprises par les communes et déclinées dans le Plan de Déplacements Urbains.
2/3 des déplacements se font en voiture à Thau |
La gare de Sète va faire l’objet d’une transformation d’envergure pour devenir un lieu de connexion des différents modes de transports.
L’ensemble des partenaires – Etat, Région, Département, Ville de Sète, RFF, SNCF et Thau Agglo- se sont mis d’accord autour du projet de création d’un Pôle d’Echange Multimodal.
Ce programme répond clairement aux ambitions fixées dans le Schéma de Cohérence Territoriale de Thau approuvé en février 2014 : faciliter la mobilité et proposer une offre de transport diversifiée sur le territoire. Ce pôle multimodal sera le point de liaison de tous les modes de transports : RER cadencé, train, voiture, bus, navettes maritimes et vélo. Un vaste projet qui intègre également le réaménagement du quartier de l’entrée Est de Sète et la création d’une ligne de transports en commun en site propre le long de la RD2.
L’objectif est ambitieux : mettre en connexion, depuis un seul et unique lieu, train, voiture, bus, navettes maritimes et vélos. Au programme des réalisations : gare routière, passerelle, parking-relais…
A partir de la gare et le long de la RD2, une ligne de transports en commun en site en propre verra le jour ; elle desservira d’un côté le nord du Mont Saint Clair (île de Thau, hôpital) et de l’autre, la zone Aquatechnique jusqu’à Balaruc-Les-Bains et Balaruc-Le-Vieux. L’intérêt de cette ligne vient du fait qu’elle n’est pas mêlée au reste du trafic et permet ainsi un cadencement proche de celui du tramway. Il s’agit de créer une véritable liaison urbaine entre le cœur de ville, les zones d’activités et le territoire de Thau.
Enfin, élément central de ce grand projet, l’aménagement de l’entrée Est de Sète. Ce nouveau quartier, entièrement repensé, comprendra 65% d’activités économiques et de nouveaux logements.
L’opération du pôle multimodal est estimée à 19 millions d’euros et devrait durer 7 ans.
La question du financement de nos déplacements quotidiens est plus que jamais d’actualité. Pour éclairer ce sujet et dans le cadre de la mise en oeuvre du SCOT et de son volet littoral, le Syndicat mixte réalise actuellement un « compte déplacements ». Autrement dit, un état des lieux du mode de financement et du coût des transports de personnes sur le territoire de Thau. Cette « bible » va évaluer les flux financiers liés aux déplacements : coûts directs (achat et entretien de véhicules, bus, TER, voiries, exploitation…) mais aussi des coûts sociaux (pollution, bruit, accidentologie).
Au-delà des chiffres, c’est un véritable outil d’aide à la décision qui permettra de guider les élus dans leur politique locale de déplacements. Les conclusions sont attendues à l’automne 2015.